Elle s’appelait Iris et jamais je n'oublierai les siens
Elle avait vingt-six ans et n’avait peur de rien
Elle dansait pour moi, entourée de ses amies, les milliards d’étoiles qui parsèment le ciel de leurs éclats
Elle ne m'avait jamais vu mais me reconnaissait au moindre bruit
Elle était si belle dans cette robe colorée ce soir-là
Elle m’avait susurré à l'oreille qu’elle voulait vivre avec moi, qu’elle acceptait de se marier
Elle m’avait embrassé sur la bouche et son baiser avait le goût de l'amour, fruit de notre rencontre
Elle me serrait si fort contre elle que je sentais son cœur battre comme un fou
Elle était heureuse
J'avais enfoui ma tête dans son cou et respirais le parfum de sa peau douce
J'ai dansé, collé contre elle un long moment, les yeux fermés
J'aurais voulu que cet instant dure l’éternité
J'ai longtemps rêvé ce qui s'est passé cette nuit-là
J'ai pu admirer son corps nu
J'ai pu toucher ce que j'avais désiré si fort si longtemps
J'ai remercié ce corps en lui donnant une vie
J'ai choyé ce que nous avions construit
J’ai entendu grandir ce qui nous remplissait de joie
Nous étions heureux à trois
Elle est née un samedi et j’ai pleuré avec elle
Elle est vivante, sa mère ne l'est plus
Elle est aussi belle que sa mère ne l’était
Elle est toute ma vie et plus encore
Elle s’appelle Iris et a les mêmes yeux que sa mère.
vendredi 15 février 2019
Mirabelles
Sur son écorce, gravées au couteau deux initiales lovées dans un cœur. Il se rappelle très bien du jour où il s'est laissé entailler.
Elle, petite brune, de grands yeux marrons parfois un peu tristes.
Lui, à peine plus grand, l'air mélancolique.
À l’ombre de son feuillage, ils s’étaient assoupis, main dans la main. Il les avait couvés de ses bras protecteurs, leurs offrant un souffle léger rafraîchir leurs peaux transpirantes.
Quand ils se sont réveillés ils ont beaucoup discuté de leur avenir ensemble. Ils savaient dans quelles directions aller. Mais leur union commençait ici.
Elle sentait que sa route prenait un tournant, à l'aube de sa vie de femme. Libre de s'envoler vers des chemins parsemés de douceur.
Lui, avait le regard ouvert sur celle qu'il désirait fleurir. Ses yeux semblaient voir leur futur. Virevoltant comme des papillons sauvages.
Quand il avait goûté ses lèvres un frisson les a secoués. Et leurs langues mélangées ont électrisé leurs cœurs unis. Ils étaient complémentaires.
Pour immortaliser cet instant magique ils avaient scellé leur amour dans le bois tendre.
Chaque année, ils sont revenus renforcer leur amour mutuel.
Et un jour, elle est venue seule car lui n’était plus. Elle est restée là, les yeux embrumés, à attendre le moment où ils se retrouveraient. Elle caressait ma peau dure et semblait inaccessible dans sa douleur. Je lui donnais des fruits pour qu'elle trouve le temps moins capricieux. Mais mon grand âge dispersait mes envies protectrices.
Elle me racontait sa vie au côté de celui qu'elle n'avait jamais quitté. Les délices de partager une joie incommensurable. Un rêve éveillé, une illusion réelle. Les années fastes et les jours sombres. Les méandres de la vie.
Et elle s’en est allée, me laissant seul avec moi-même. Traversant les époques et les âges, laissant le temps me façonner. Donner à ce paysage une nouvelle identité chaque jour. M’élever dans les airs tel une tour surgie de nulle part. La tête dans les étoiles et les pieds dans la terre. Je suis à ma place.
Chez moi…
Elle, petite brune, de grands yeux marrons parfois un peu tristes.
Lui, à peine plus grand, l'air mélancolique.
À l’ombre de son feuillage, ils s’étaient assoupis, main dans la main. Il les avait couvés de ses bras protecteurs, leurs offrant un souffle léger rafraîchir leurs peaux transpirantes.
Quand ils se sont réveillés ils ont beaucoup discuté de leur avenir ensemble. Ils savaient dans quelles directions aller. Mais leur union commençait ici.
Elle sentait que sa route prenait un tournant, à l'aube de sa vie de femme. Libre de s'envoler vers des chemins parsemés de douceur.
Lui, avait le regard ouvert sur celle qu'il désirait fleurir. Ses yeux semblaient voir leur futur. Virevoltant comme des papillons sauvages.
Quand il avait goûté ses lèvres un frisson les a secoués. Et leurs langues mélangées ont électrisé leurs cœurs unis. Ils étaient complémentaires.
Pour immortaliser cet instant magique ils avaient scellé leur amour dans le bois tendre.
Chaque année, ils sont revenus renforcer leur amour mutuel.
Et un jour, elle est venue seule car lui n’était plus. Elle est restée là, les yeux embrumés, à attendre le moment où ils se retrouveraient. Elle caressait ma peau dure et semblait inaccessible dans sa douleur. Je lui donnais des fruits pour qu'elle trouve le temps moins capricieux. Mais mon grand âge dispersait mes envies protectrices.
Elle me racontait sa vie au côté de celui qu'elle n'avait jamais quitté. Les délices de partager une joie incommensurable. Un rêve éveillé, une illusion réelle. Les années fastes et les jours sombres. Les méandres de la vie.
Et elle s’en est allée, me laissant seul avec moi-même. Traversant les époques et les âges, laissant le temps me façonner. Donner à ce paysage une nouvelle identité chaque jour. M’élever dans les airs tel une tour surgie de nulle part. La tête dans les étoiles et les pieds dans la terre. Je suis à ma place.
Chez moi…
Renovatio
Aujourd'hui j’ai dansé. Je ne l'avais plus fait depuis que j'ai eu mon accident.
Aujourd'hui ma mère est venue me voir car elle voulait me rassurer.
Aujourd'hui j'ai enfin su dire à mon copain que je n’étais plus amoureux de lui.
Aujourd'hui j'ai pris mon courage à deux mains pour quitter mon lit.
Aujourd'hui j'ai vu une autre couleur que le blanc.
Aujourd'hui j'ai à nouveau marché.
Demain sera le jour de mon grand retour.
Demain sera le jour où j'avouerai à mon ami mon amour.
Demain est ce jour où je suis enfin prêt. Demain est ce jour où je m’abandonnerai.
Hier était le jour où j’étais à nouveau moi.
Hier était ce jour où j’étais avec toi.
Aujourd'hui ma mère est venue me voir car elle voulait me rassurer.
Aujourd'hui j'ai enfin su dire à mon copain que je n’étais plus amoureux de lui.
Aujourd'hui j'ai pris mon courage à deux mains pour quitter mon lit.
Aujourd'hui j'ai vu une autre couleur que le blanc.
Aujourd'hui j'ai à nouveau marché.
Demain sera le jour de mon grand retour.
Demain sera le jour où j'avouerai à mon ami mon amour.
Demain est ce jour où je suis enfin prêt. Demain est ce jour où je m’abandonnerai.
Hier était le jour où j’étais à nouveau moi.
Hier était ce jour où j’étais avec toi.
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