jeudi 8 août 2019

La Malogne

Du haut de cette colline, je vois le monde qui m'entoure. Certes il n’est pas très reluisant mais je l’aime encore. Il fait partie de moi.  

Dans cet espoir qui me fait face je prends conscience de toute la splendeur qu'il m’offre à sa vue. Et c’est accompagné d'elle que je suis plus heureux chaque jour. Car si je m'efforce de ne pas sombrer c’est pour lui montrer qu’à deux on peut vivre encore de belles choses.  

Et si l'amour me tend ses bras, je ne peux qu’être à la hauteur de ses yeux. La regarder en souriant, lui susurrer des mots emplis de tendresse éphémère, virevoltants au gré du vent poussé par la brise légère.  
Car si, je m’abandonne dans ses bras et goûte au parfum de ses lèvres, je ne glisse pas, happé par l'ivresse du temps et l'amère solitude du soleil couchant. Ses larmes se perdent dans l'ombre des feuilles des arbres et ensevelissent nos pas à peine marqués par le poids des années filantes.  

C’est dans cette optique que je rejoins ma copine, les yeux ouverts sur notre futur et les mains unies sur nos passés. Parce que le temps bouge et la terre aussi mais nous, serons toujours en mouvement 

Peut-être éternel… qui sait ? 

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